Carnet de route

autour du Mont d'or

Le 29/01/2024 par Pouilley corinne

Au moment de mon inscription pour ce Week-end du 27, 28 janvier je pensais faire une sortie raquette accompagnée d'amateurs de ski de rando. Mais que nenni, la météo en a décidé autrement et les raquettes resteront à la maison. Cependant la sortie aura bien lieu. Départ de DOLE à 10 heures 30 ou le brouillard a chassé le soleil matinal. Nous prenons la direction des monts du jura et passé Arbois le soleil revient petit à petit. Nous nous arrêtons à Labergement Sainte Marie ou Yves nous a rejoint et retrouvons Anne Marie qui arrive de Mulhouse. Nous serons donc 13 +1 Niza la chienne de Blandine et Hervé. Nous sortons le pique-nique au bord du lac de Remoray sous un soleil radieux, prometteur d'une douce journée. Nous ne visiterons pas la maison de la réserve ni la fonderie de cloches de Labergement, mais petite devinette en passant, comment appelle t'on le fondeur de cloches ? (réponse à la fin, merci à Constance pour sa recherche). Nous repartons donc en direction de super Longeville ou nous répartissons dans les sacs à dos la nourriture du soir, puis tranquillement nous cheminons en direction de Morond. Nous constatons avec amertume les effets du changement climatique, le manque de neige criant, les températures bien trop chaudes pour la saison, les infrastructures humaines bien dérisoires, l'impact sur la montagne et ses activités. Une langue de neige persiste grâce aux canons à neige alimentés par le lac artificiel du Morond (5Km de réseaux remonte l'eau de 550 m) permet à quelques skieurs d'assouvir leur besoin de glisse. Malgré tout au sommet des pistes nous admirons le paysage. D'un côté le doux relief des monts du jura et de l'autre l'enchaînement si vaste de la montagne des Alpes toujours aussi majestueuse. Nous poursuivons par la crête panoramique du Mont d'or. Sous une très belle lumière Michel et Yves nous situent une bonne partie des sommets emblématiques. Je ne peux pas rivaliser. Ma pratique de la montagne est bien plus modeste, alors je les écoute humblement et m'imagine en faire l'ascension. Nous longeons ensuite la frontière Suisse jusqu'à la cabane du Mont d'or situé de l'autre coté du muret. La vue est imprenable sur le Mont blanc. Michel nous ouvre la porte d'un chouette petit chalet entretenu par les bénévoles du CAS de Vallorbe avec tout le confort souhaitable. Yves s'active pour faire fonctionner le poêle, tandis qu'un groupe poursuit la ballade dans les alentours et un autre farniente sous les derniers rayons du soleil. Au pied du chalet nous avons pu observer un groupe de chamois. C'est toujours pour moi une grande joie de pouvoir croiser même de façon fugace, leur regard, suivre leurs traces sans les déranger. Le soleil décline rapidement. Une autre partie de la journée commence. La température à l'intérieur de la cabane est étouffante. Vite une petite bière bien fraiche. L'apéro s'étire au fil des discussions et de la préparation des boites chaudes Mont d'or oblige. C'est bon, il fait bon. Nous terminons la soirée autour d'un jeu d'aimants amené par Hervé et Blandine, c'est drôle. Certains joueront au tarot (dilemme, alors Catherine dans quel sens on tourne). C'est maintenant l'heure de dormir. Ha ! Mais où sont mes bouchons d'oreilles. (Indispensables) Le lendemain après le petit dej et le rangement nous repartons toujours avec le soleil, le long de la frontière jusqu'à la route d'accès au chalet de la grande échelle, croisons un musher à roulettes, empruntons des chemins forestiers et arrivons aux granges Raguin à proximité de Rochejean. Là un chalet bar nous offre sa terrasse ensoleillée, il n'est que 11h30 mais tous nous nous y installons et finalement ce sera la pause casse-croute. L'endroit est agréable. Nous reprendrons notre cheminement dans les pâturages un peu collants et les prés bois jusqu'au parking du Mont d'or. Yves nous quitte pressé par d'autres activités. Pour nous une petite pause au bord de la falaise nous permet d'admirer une dernière fois la montagne qui s'offre à nous. On ne s'en lasse pas. Nous redescendons par la piste de ski jusqu'aux voitures, et sans oublier de trinquer une dernière fois, nous retournons à Dole. Comme dirait Michel, ce fut une « randonnée causerie » pas très exigeante, mais quand même j'ai transpiré, mais très agréable. Merci Michel, Hélène, Blandine, Hervé, Constance, Muriel, Anne marie, Gérard, Catherine, Bruno, Françoise, Yves pour votre présence (et Niza). Réponse : MAITRE SAINTIER

CLUB ALPIN FRANCAIS DOLE
SALLE DE LA BUANDERIE
A LA VISITATION
27 RUE DE LA SOUS-PREFECTURE
39100  DOLE
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